Chirurgie réfractive

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Quels sont les signes d’une myopie ?

La myopie est une anomalie de l’œil provoquant des difficultés à voir de loin. Selon son degré de gravité, la myopie peut être source d’inconfort voire de handicap. Il est donc très important de dépister au plus vite les symptômes afin de pouvoir mettre en place une stratégie de prévention et de traitement efficace. Voici quelques conseils pour identifier les premiers signes d’une myopie.

[EN RÉSUMÉ]

Symptômes principaux : vision floue de loin, plissement des yeux, besoin de rapprocher les objets, maux de tête, gêne à la conduite (surtout la nuit), sensibilité à la lumière.

Facteurs de risque : hérédité (risque doublé si les deux parents sont myopes), faible exposition à la lumière du jour, excès de travail en vision de près, carences en vitamines A, D, E.

Diagnostic : examen ophtalmologique complet (acuité visuelle, réfraction, parfois fond d’œil ou topographie cornéenne).

Solutions : correction par lunettes ou lentilles, ou traitement définitif par chirurgie réfractive (LASIK, PKR, TransPKR), chirurgie du cristallin ou implants phakes selon le profil du patient.

Quels sont les symptômes de la myopie ?

La myopie est une anomalie optique. La cause principale de ce trouble réside dans la forme de l’œil. Lorsque celui-ci est trop long, l’image perçue se forme en avant de la rétine. En conséquence, il devient difficile pour une personne myope de voir de loin.

Les principaux symptômes d’une myopie se manifestent par une difficulté à discerner les objets distants qui paraissent flous et indistincts. Il devient souvent nécessaire de plisser les yeux et de rapprocher les objets du visage pour les percevoir en détail. Outre une baisse de vision, la myopie peut également être caractérisée par des maux de tête et une plus forte sensibilité à la lumière. Certains aspects de la vie quotidienne sont généralement très affectés, notamment la conduite.

Qui est concerné par la myopie ?

De très nombreuses personnes sont affectées par la myopie (plus de 30 % en France). Elle se manifeste généralement chez les enfants entre 5 et 12 ans. Elle peut aussi se déclarer plus tard, notamment chez les adolescents et les jeunes adultes, en fonction de son étiologie. Le facteur le plus commun est d’ordre génétique. En effet, le risque d’être sujet à la myopie peut doubler si les deux parents sont déjà atteints.

Il faut également prendre en compte les facteurs environnementaux. La faible exposition à la lumière du jour et l’excès de travail en vision de près sont des facteurs de risque de progression de la myopie chez l’enfant et l’adoolescent. De même, les carences en vitamine A, D et E, contribuent à endommager les yeux.

Quand consulter ?

La myopie se manifeste souvent par une vision floue de loin, obligeant à plisser les yeux pour distinguer clairement les objets.

  • Chez l’enfant, elle peut se traduire par une tendance à se rapprocher des écrans, à avoir des difficultés à lire le tableau en classe ou encore par des maux de tête récurrents.
  • Chez l’adulte, elle se révèle parfois par une gêne à la conduite, surtout la nuit.

Dès l’apparition de ces signes, il est recommandé de consulter un ophtalmologiste sans attendre, afin d’établir un diagnostic précis et d’éviter une aggravation liée à un défaut de correction. Un dépistage précoce reste essentiel, particulièrement chez les enfants et les adolescents dont la vision évolue rapidement.

Les examens pour diagnostiquer une myopie

Le diagnostic de la myopie repose sur un examen ophtalmologique complet. L’ophtalmologiste commence par un interrogatoire pour évaluer les symptômes puis réalise une mesure de l’acuité visuelle afin de déterminer le degré de netteté de la vision de loin. Cette étape est complétée par une réfraction, qui permet de chiffrer précisément le défaut visuel. Chez l’enfant, l’utilisation de gouttes dilatant la pupille peut être nécessaire pour affiner la mesure.

Dans certains cas, des examens complémentaires tels que la topographie cornéenne ou le fond d’œil sont réalisés pour s’assurer qu’il n’existe pas d’anomalie associée. L’ensemble de ces tests permet de confirmer le diagnostic et de proposer la correction adaptée, qu’il s’agisse de lunettes, de lentilles ou d’une prise en charge plus spécifique.

Peut-on soigner la myopie ?

Les options de prévention et de traitement dépendent du type de myopie et de son intensité. En conséquence, il est nécessaire de mener un examen chez un ophtalmologue pour évaluer votre myopie. Celle-ci peut avoir trois intensités :

  • Faible : entre -0,50 et -3 dioptries
  • Moyenne : entre -3 et -6 dioptries
  • Élevée : au-delà de -6 dioptries

Les traitements de première intention incluent le port de lunettes ou de lentilles de contact. Pour traiter définitivement la myopie, différentes techniques peuvent proposées :

  • La chirurgie par LASIK, qui consiste à modifier la géométrie de la cornée à l’aide d’un laser excimer
  • La PKR ou la TransPKR, similaire au LASIK, où le chirurgien enlève l’épithélium, la couche superficielle de la cornée, afin de remodeler cette dernière
  • La chirurgie du cristallin, où le chirurgien enlève le cristallin vieilli pour le remplacer par un implant multifocal

La pose d’implants Phakes, lorsque les autres approches chirurgicales sont contre-indiquées